Du Luxe durable et belge à Anvers

Anvers est connue dans le monde entier comme une ville de la mode. La durabilité s'infiltre peu à peu dans tous les secteurs. Y compris la mode. Et oui, dans la « koekenstad » aussi, on essaie d'allier la mode, même la mode de luxe, à la durabilité.

« C'est quelqu'un d'autre le long de la chaîne qui paie le fait que nos prix soient si bas. » Annelies Lambert (Go as u.r)

Ceux qui s'intéressent aux marques de luxe belges, jeunes et intéressantes telles que Furore et Façon Jacmin, constatent que la slow fashion a elle aussi un prix. Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme, la slow fashion mise sur des collections intemporelles avec des vêtements de qualité qui dureront longtemps.En concevant des collections indépendantes des saisons (Furore) ou en travaillant du denim artisanal de qualité (Façon Jacmin). Il existe donc de nombreuses manières de pratiquer la durabilité. La slow fashion est le pendant inverse de la fast fashion, associée à un comportement de gaspillage et de commerce déloyal.Le prix que vous payez pour un vêtement réellement équitable « varie, mais se situe souvent juste au-dessus du milieu de gamme, » affirme Veerle Spaepen, chercheuse dans le domaine des entreprises d'avenir et durables chez Thomas More et cerveau du Edo Collective, qui offre aux marques élégantes et durables un espace pour vendre leurs produits. En vue de s'adapter à leur vision de l'écologie, les marques doivent incarner une des valeurs suivantes : maintenir un impact écologique bas, travailler avec des ateliers locaux ou encourager l'artisanat.Tout cela influe sur le prix. « Opter pour de meilleurs tissus ou de la main-d'œuvre locale fait augmenter en flèche le prix.En outre, une longue phase de recherche et développement (R&D) est nécessaire, en tout cas lorsqu'on veut se montrer innovant. »

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