Havas, WPP, Publicis ... le cœur sur la main pour leurs équipes en Ukraine 🇺🇦

Communication / News

Depuis le 24 février la Russie a déclaré de manière unilatérale la guerre à l'Ukraine. Les ambitions de Vladimir Poutine se matérialisent au détriment d'une population éprise d'Europe et de paix. Si les yeux de la planète sont braqués sur ce conflit, certains sont plus impliqués que d'autres. De nombreux groupes de communication sont concernés de près par cette crise. C'est le cas d'enseignes comme WPP, Publicis, Havas, Serviceplan ... Il en va de même pour des médias comme JC Decaux à la fois présent en Ukraine et en Russie.

C'est dire leurs inquiétudes pour leurs filiales pour la plupart basées à Kief ! Pour Christian de la Villehuchet  Global Chief Integration Officer de Havas Group, il s'agit de venir en aide aux personnes travaillant dans les enseignes affiliées au groupe: "Nous avons 250 personnes en Ukraine. Elles sont réparties dans trois agences affiliées au groupe. Nous les soutenons financièrement car la plupart de leurs modes de paiement sont devenus inopérants. Par ailleurs nous les aidons via les pays frontaliers - Pologne, République Tchèque ... - à se relocaliser, tant sur le plan professionnel que privé. C'est à dire leur trouver un toit. Nous travaillons ardemment et en Belgique aussi à trouver des idées pour leur venir en aide. Nous voulons agir fort et vite."  Il a par ailleurs adressé ce message aux équipes d'Havas en Ukraine via Linkedin: "Résilience, courage et leadership Nous sommes tous ukrainiens 🇺🇦 et soutenons votre peuple contre cette agression sans précédent et inacceptable À tous mes amis de Havas Village Ukraine à Nataliya Morozova et @yuriy kogutiak et leur équipe fantastique avec Havas Group et Alberto Canteli Suarez nous vous soutiendrons de toutes les manières possibles!"

De son côté Arthur Sadoun, PDG mondial de Publicis Group s'est également exprimé via Linkedin:  🇺🇦 « Notre priorité numéro un en ces temps difficiles est la sécurité et la santé de nos gens et de leurs familles. Nous nous adaptons à l’évolution rapide de la situation et renforçons les initiatives que nous avons déjà lancées ». Pour ces groupes de communication la solidarité n'est pas un vain mot. 

De même du côté de WPP, qui compte près de 200 personnes en Ukraine. La mobilisation bat son plein par tous les moyens possible, jusqu'à la mise en place de transports pour accueillir aux frontières leurs collègues réfugiés.   "Des mesures ont été prises dès le lendemain du raid", déclare Gio Canini, ceo de WPP Belgique. "Et la situation est réévaluée tous les trois jours. L'aide a été apportée en continuant à payer les salaires, en fournissant un abri à ceux qui ont réussi à fuir le pays - souvent par l'intermédiaire de collègues des pays voisins tels que la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie, etc. Depuis ces pays, par exemple en Pologne et en Roumanie, des emplois ont été immédiatement proposés aux collègues ukrainiens. WPP dispose d'un programme mondial d'assistance aux employés, où chaque employé peut obtenir de l'aide et des conseils sur une base individuelle. Et des dons ont immédiatement été faits au HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés."

La situation de guerre en Ukraine a également un impact sur les entreprises belges qui emploient des Ukrainiens ou des Belges ayant de la famille en Ukraine. Comment les employeurs peuvent-ils les soutenir en ces temps difficiles ? En raison de la situation en Ukraine, le fournisseur de services de ressources humaines Acerta reçoit de nombreuses questions sur l'emploi (international). Que se passe-t-il si un travailleur ukrainien, employé en Belgique, veut aider sa famille originaire d'Ukraine ? Ou que faire si un travailleur est trop bouleversé pour travailler ? Comment un employeur peut-il les soutenir ? Le travailleur peut-il demander une forme d’absentéisme ? Que se passe-t-il si un travailleur ukrainien, employé en Belgique, est appelé par l'armée ukrainienne ? Qu'en est-il de son contrat de travail en Belgique ? Que se passe-t-il si un travailleur belge est affecté à une succursale en Ukraine et qu'il y a été blessé, est en fuite ou a été détenu ? Que faire si un travailleur belge ne peut pas revenir parce qu'il est coincé en Ukraine ou en Russie ? Que se passe-t-il si un réfugié ukrainien veut venir travailler en Belgique ? Cela peut-il se faire simplement ? Que se passe-t-il si une entreprise a des difficultés en raison de la situation de guerre en Ukraine et ne peut donc pas faire travailler tous ses collaborateurs ?  Autant de questions auxquelles différents organismes devront être à même de répondre dans de brefs délais.