{Interview} Bubka s'engage dans la deuxième décennie

Communication / News

L'agence de communication anversoise Bubka a été fondée en 2009 à partir du M.A.D. de l'époque. Avec trois Effies en poche ("Ri-co-laaa !!!"), l'agence de communication s'est inventée comme ROI agency après un rachat par le management.

En 2019, Bubka a fêté son dixième anniversaire par une fête au Fotomuseum d'Anvers. Cette année, l'agence a donc entamé sa deuxième décennie. PUB s'est donc rendu au Rijnkaai à Anvers, où Bubka occupera des bureaux dans un bâtiment condamné à la démolition, le Friendship Building, jusqu'en mai 2021. Au lieu de cela, un nouveau complexe avec deux tours sera construit.

"Le projet de nouvelle agence de Bubka sera sur mis sur la table dans les prochains mois," déclare Michel Laukens, partner. D'ici là, Bubka veut continuer à se profiler comme le "best kept secret" dans le monde de la communication.

Bubka se compose d'une équipe de 22 personnes. "Avec un bon équilibre entre les "evergreens" et les jeunes talents en devenir", plaisante Raf Van Raemdonk, managing partner. Il fait lui-même partie de ces "evergreens", avec ses partenaires Dirk Malfliet et Michel Laukens. L'année dernière, Karen Opdecam a renforcé la direction en tant qu'associate director et juste avant cela, le trio a accueilli Ben Van Asbroeck en tant que creative director et partner.

Un peu de magie

Bubka se définit depuis quelque temps déjà comme "full service digital inclusive agency". Etait-ce assez clair en 2019 ? Cette question a conduit à un changement complet de l'image de marque de l'agence, dont PUB a précédemment fait état : "Qu'est-ce qui se prépare? Comment nous préparer et avec quel businessmodel? étaient les questions auxquelles nous cherchions une réponse. L'arrivée de Ben et Karen était déjà un grand pas en avant", a déclaré Raf Van Raemdonck.

La direction de Bubka est convaincue que la technologie et l'innovation joueront un rôle encore plus évident : "Il y a dix ans, nous ne savions pas que nous travaillerions maintenant tous les jours avec ce micro-ordinateur dans notre poche". D'autre part, il existe un contre-mouvement qui se méfie des "big data". Les agences de création et de médias doivent protéger correctement les données afin d'offrir un meilleur service aux annonceurs. Les marques, quant à elles, doivent veiller à ce qu'elles soient pertinentes pour le consommateur, sans conséquences négatives (pour la vie privée, par exemple). L'on constate que certains se distancient déjà de l'importance excessive accordée à la technologie et à l'hyperspécialisation. Le concept de "sens" devient important. Karen Opdecam donne l'exemple de l'actualité qu'ils ont fait après les déclarations du chirurgien plastique Jeff Hoeyberghs. Dans ce post, la "ducktape banana" de l'artiste italien Maurizio Cattelan et les propos misogynes de Jeff Hoeyberghs ont été persiflés. Un message sur les médias sociaux a touché plus de 500 000 personnes en très peu de temps et a donné lieu à plus de 30 000 interactions. "Nous faisons des choses comme ça pour les clients aussi", explique Karen Opdecam. "Ce genre de chose crée un accès aux consommateurs et ensuite nous travaillons sur l'impact." Et sur le fait que l'essor de la technologie ait un impact négatif sur la créativité, elle répond : "Nous recommandons parfois de mettre un peu moins d'argent dans l'achat de médias et un peu plus dans la créativité pure et le développement des idées". Le directeur de la création Ben Van Asbroeck acquiesce. "Il doit être intelligent et créatif", dit-il. "La création doit être frappante, mais elle doit aussi être en accord avec les neurosciences, qui vérifient ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Même si ce n'est pas toujours concluant, vous ajoutez toujours un peu de magie à votre création. (rires) Nous partons des atouts distinctifs de la marque et nous y travaillons, mais pas au hasard."

Stand Out. Grow Strong.

Tout cela s'est traduit par une nouvelle devise pour l'agence. Chaque moment compte, chaque contact avec le consommateur est une occasion de se connecter, tant avec le cœur qu'avec la tête. "Stand Out. Grow Strong", la nouvelle devise de Bubka, n'est donc pas une ambition sans engagement. Elle résume en quatre mots l'essence du travail de Sharp et Jenny Romaniuk. Les workshops avec le client doivent permettre de préciser jusqu'où un annonceur peut et ose aller. "En tant qu'agence, vous avez juste besoin d'un meilleur alignement préalable avec le client", souligne Raf Van Raemdonck. Et en interne, Karen complète : "Il n'y a pas de gros egos par ici. Nous sommes le genre d'agence qui se concentre sur la coopération et le dialogue. Nous constatons d'ailleurs que ce modèle est également de plus en plus présenté aux clients, une seule personne ne décidant plus de tout".

(Lisez l'interview complète en néerlandais sur pub.be)