Merci pour cette belle année 2022 

Communication / News

"Ça fait du bien de se réjouir à l’avance ! Et autant anticiper. Naturellement il faut avoir des raisons pour s’exalter. Commençons petit. Au printemps prochain, les cinémas accueilleront Downton Abbey II  « Une nouvelle ère » et pour un autre public il y aura le retour des  Minions : « Il était une fois Gru ». Que du bonheur. Rayon grisant, pour elle ce sera un premier tatouage sur l’épaule, pour lui un voyage à Londres pour se plonger dans l’expérience du concert 3D d’Abba Voyage. Une beau livre acheté depuis des mois et enfin entré en phase de lecture peut aussi être source de joie. Tout comme une balade à deux à travers champs ou la location d’un chalet entre amis au cœur des Ardennes, barbecue à la clef... À chacun, chacune sa griserie. Tout cela reste très subjectif et lié à nos personnalités.  

Dans un registre plus vinaigré, en 2022 nous devrons compter sur le réseau "Truth Social" d’un certain Donald Trump, chassé beaucoup beaucoup trop tard des réseaux sociaux laxistes. 75 millions d'utilisateurs annoncés. Attention aux dommages collatéraux. Dans ma boule de crystal je vois aussi des Greta, Anuna et Adélaïde ronger leur frein dans l’attende d’une Cop 27, qui se tiendra en novembre dans la ville balnéaire de Charm el-Cheik en Égypte. A la Cop 30, promis on danse tous autour du feu...  

Tout ceci sent très fort le « business as usual », un scénario rassurant où l’on ne fait rien et qui, au niveau de l’état de santé de la planète, était déjà diagnostiqué dans les années 70. Quand le monde s’est mis en pause en 2020, nous étions pourtant tous d’accord. Il faut changer. Nous allons changer.  Oui mais qui doit commencer ? L’État ? Les entreprises ? Les Régions ? Les Flamands ? Les Wallons ? Mon voisin ? Mark Zuckerberg ? L’ONU ? Et changer quoi ? Rouler à l’électrique ? Ne plus prendre l’avion pour un week-end ? Faire basculer mon smartphone en dark mode ? Bla Bla Bla... ?  En 2022, dans les conversations, le terme « décroissance positive » va prendre de plus en plus de place. Pour ceux que ça effraie, privilégier une société de  sobriété ne rime pas avec ne plus boire de champagne ou se priver de 10 jours à Megève, station labélisée « flocon vert ». Tous et toutes, nous allons revoir notre copie et avec le sourire. Les pistes ne manqueront pas. 2022 doit être dans l’esprit de ces campagnes William Lawson des années 2005 et suivantes « No Rules Great Scotch ». Remplaçons le scotch par des idées constructives. L’originalité responsable primera. Faire de 2022 une année tremplin sans nous retourner.  C’est le mieux que je nous souhaite."

PS : Regardez sur pub.be, vous trouverez une boîte aux lettres. Cliquez et poster votre lettre. À défaut du Père Noël ou de Lapin de Pâques, je m’engage à entamer avec vous une conversation dans un mode « never seen before ».

Et bonne année ! 

Philippe Warzée
Editorial director PUB