TOUT LE MONDE EST-IL ÉGAL DEVANT LA LOI ?

Communication / Media / News

La diversité devient progressivement un minimum olympique dans le recrutement, dans la communication et dans la société en général. La migration, l'intégration et les plafonds de verre ne peuvent pas être ignorés des médias. Mais comment ceux-ci traitent-ils la diversité ?

Il est frappant de constater que tous les médias sélectionnés par PUB n'ont pas pu ou n'ont pas voulu aborder le thème de la diversité. Parfois avec des raisons logiques, parfois moins. En bref, tout le monde ne se sent pas à l'aise avec le thème. À noter !

Belgium, Brussels - June 26, 2014 - Interview with Jos GROBBEN (Knack Focus) and Sylvie VERBRUGGEN (Telenet). Pict By Eric Herchaft © Reporters

Chez Belga, l'équipe de 134 employés est divisée à 50/50 entre néerlandophones et francophones, soixante-cinq pour cent sont des hommes et trente-cinq pour cent des femmes. La diversité se traduit également dans la composition de l'équipe de direction avec un mélange de femmes (3) et d'hommes (5) et septante-cinq pour cent de femmes dans les ventes. "Nous ne travaillons pas avec des quotas, mais nous nous efforçons de parvenir à une plus grande égalité," déclare Patrick Lacroix, CEO. "Et nous avons maintenant plus de personnes issues de l'immigration qui travaillent pour nous, en moyenne sept pour cent, un peu plus du côté francophone.

Le recrutement est axé sur les compétences et l'expérience, sans discrimination positive. "Nous avons récemment eu le choix entre deux candidats dont un qui parlait arabe," cite Patrick Lacroix à titre d'exemple. "Nous l'avons choisi en raison de cette compétence supplémentaire, mais son parcours spécifique n'a joué aucun rôle. Il est vrai que nous examinons les CV portant des noms inhabituels avec une attention particulière pour nous assurer que ces personnes bénéficient des mêmes opportunités."

Les rapports sont établis en fonction de l'offre et non des quotas. "Les rédacteurs en chef apportent des informations pertinentes et permettent l'émergence de différents points de vue," garantit Patrick Lacroix. Les éditeurs n'ont pas besoin d'être des rats de bibliothèque, mais ils doivent connaître le terrain, être au courant de ce qui se passe dans la rue, suivre les réseaux sociaux, les différentes communautés et les influenceurs concernés, prendre le pouls de la société. Un certain nombre d'entre eux vivent dans notre capitale super-diversifiée. "Nous visons un reportage aussi neutre que possible," ajoute-t-il. "Une utilisation objective des mots est essentielle. En outre, comme nous l'avons déjà dit, utilisons le mot sans l'interpréter ni le nuancer nous-mêmes. Nous nous limitons aux faits, c'est notre travail. Nous ne sommes pas plus rapides que Twitter, mais nous sommes plus fiables."

Retrouvez l'article en entier dans le dernier numéro du magazine PUB ou sur Pub.be ! 

Photo Cover : Schelle België, Famke Robberechts, rédactrice en chef de Goed Gevoel