On n'est pas prêt de se lasser du feuilleton portant sur l'arrivée de TF1 en Belgique. Le dossier s'ouvre étape par étape en mode teasing. A l'occasion d'une conférence de presse stratégique du groupe à Paris,Gilles Pélisson, ceo du groupe a lâché à son auditoire favori que la Belgique était à son agenda 2018. "On envisage très sérieusement un décrochage publicitaire en Belgique, avec une demande de conventionnement qu'on a envoyée au CSA français. Ce sera vraisemblablement en place avant l'été 2017 pour une commercialisation d'écrans sur une partie des contenus (...) pendant l'année 2018," a déclaré le numéro un du groupe français.
Ceci c'est pour le côté tam-tam. En coulisse, la situation évolue. Rayon défense, certaines régies télé verrouillent des contrats de deux ans avec des annonceurs ; ceci à un prix très concurrentiel. Ce qui fait dire à des personnes proches du dossier que ce sont des revenus sacrifiés. D'aucune déclare être le partenaire de TF1... On ne vous dira pas qui. Et ajoutons aussi cet ingrédient: entre une déclaration stratégique et la réalité économique au 1er janvier 2018... Une marche arrière est toujours possible. La Belgique a déjà connu ce type de scénario en 1990. En attendant, ce sujet passionnant agitera encore quelques mois les calculettes. Les régies n'ont pas fini de se positionner.
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